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Reclining Venus, videos-painting and/or video-paintings installation, TV set, golden frame, laser video disk, laser video disk player, golden frame lamp.


Revisiter le modèle (solo), PRIM Vidéo, Montréal, QC, Canada (1989)  –  Leçons de séduction (solo), GOETHE INSTITUTE, Montréal, QC, Canada (1989) – CHICAGO ART FARE avec Galerie Aubes, Montréal, QC, Canada (1989) – FIAC, Paris avec Galerie Jades, France (1989) – Suzanne Giroux Video Paintings: The electronic Classisim (solo), UNIVERSITY GALLERY, COLLEGE OF FINE ARTS, University of Florida, Gainsville, FL, USA (1989) – Video paintings by Suzanne Giroux (solo) – Fictions (collectif), Aéroport de Montréal, QC, Canada – NSU ART MUSEUM FORT LAUDERDALE, FL, USA (1990) – Les nourritures de l’art (collectif), ÉVRY, France (1990) – Incorporations (collectif) – GALERIE DU GÉNIE, Paris, France (1990) – Odalisques (collectif), JAYNE H. BAUM GALLERY, New York, NY, USA (1990) – GALERIE LAVALIN, Montréal, QC, Canada (1990) – BASEL ART FARE avec Galerie Jades, France (1990-91) – Art made in Canada/Art fait au Canada (collectif) – MUSEUM OF CONTEMPORARY ART CLEVELAND, Cleveland, OH, USA (1991) – Site Memory (collectif), DAYTON MUSEUM OF ART ONTARIO – Site Memory, MACDONALD STUART ART CENTER ONTARIO, ON, Canada (1991)Quotations (collectif), The ALDRICH MUSEUM OF CONTEMPORARY ARTS, Ridgefield, CT, USA (1992)  –  Incorporations (collectif), GALERIE LAVALIN, Montréal, QC, Canada (1990)  – Vraiment faux (collectif), FONDATION CARTIER, Paris, France (1991) – Vraiment faux (collectif), ROTONDA DELLA BESANA, Milan, Italie (1991)  – Vraiment faux (collectif), MUSEUM VILLA STUCK, Munick, Allemagne, (1991) – V.I.P. (collectif), FRANKFURT ART FARE avec Galerie Jades, France (1990-91) – CHICAGO ART FARE with Carl Solway Gallery, Cincinnati, OH, USA (2000)                                                                                                                                           

 

Odalisques

L’Odalisque au bain, 1987, 30 mi.

Madame Brigitte, 1987, 30 mi.

 

 

 

Manet, Giorgione, Titian, Goya, David

Suzanne Giroux Déjeuner sur l’herbe and Olympia video-paintings were inspired after Édouard Manet’s famous paintings. He was himself inspired by Giorgione’s Sleeping Venus, Titian’s Venus of Urbino and Goya’s La maja desnuda.

 

L’Olympia, 1989, 30 mi. Diptyque avec La cigarette, 1989, 30 mi.

La cigarette, 1989, 30 mi. Diptyque avec L’Olympia, 1989, 30 mi.

Venusta endormentata, 1990, 30 mi. 

Venusta, 1990, 30 mi.

Déjeuner sur l’herbe (avant), 1987, 30 mi. Triptyque.

Déjeuner sur l’herbe (homme), 1987, 30 mi. Triptyque.

« Les videos-peintures de Suzanne Giroux sont troublantes. On se croit d’abord confronté à une peinture reprise en vidéo. Mais à la troisième de ces pièces, L’Odalisque au bain, un mouvement intempestif ride la surface de l’eau et tout est alors remis en question. (…) La fenêtre ouverte sur le monde est un réduit étroit, un encastrement trompeur. Et qui n’en apparaît pas moins comme réalité frissonnante. Un réel  « chair de poule ». (…) Mimésis contemporaine, après celle qui a été platement privilégiée par les peintres d’autres époques, les vidéos-peintures ne cherchent pas à interroger la représentation. Mais, en utilisant un médium aussi « réservé » que la vidéo et en faisant aussi radicalement frémir le grain de la peau, Suzanne Giroux en illustre les possibilités. Qui eût dit que l’on pouvait, avec une simpe caméra, faire suinter un écran vidéo?

Texte de Sylvain Campeau, ETC Montréal

 

« Suzanne Giroux livre de bien troublants Modèles enfermés dans l’espace étrange d’un moniteur vidéo qui, en plus de mettre en scène tous les repères muséologiques traditionnels (large cadre doré, lampe, plaque, etc), font abondamment référence à l’histoire de l’art en offrant une subtile réflexion sur les mécanismes de représentation. Le spectateur est ici confronté à un réel « modèle vivant » puisque ce dernier, longuement filmé, s’anime réellement. Malgré la spécificité du médium qu’elle utilise, Suzanne Giroux s’intéresse aux constituants de la peinture – le cadrage, l’aspect décoratif, la pose, la composition – par un astucieux clin d’oeil aux blanches odalisques d’Ingres, aux éclatants motifs floraux de Matisse et même à l’énigmatique pincement de sein de Gabrielle d’Estrée (École de Fontainebleau). Dans un univers de pure séduction, ces modèles deviennent la source d’un plaisir esthétique presque intarissable puisque ces images refusent de se dévoiler dans l’instantanéité. »

Texte de Françoise Lucbert, Vie des Arts

Ingrid Jenkner writing on Venusta. From the catalog SITE MEMORY, Contemporary Art from Canada, Macdonald Stewart Art Center.

« Suzanne Giroux (…) video-painting of female models reenacting old master nudes, Venuses and Odalisques, is a series of visually lush and progressively ironized tableaux. The familiar art historical canon « masterpieces of western art », supplies the immediate referent of the series. Her procedure consists in setting the scene in her studio and posing the model, then positioning the Camcorder for a fixed shot lasting thirty minutes. During the course of the real-time sequence, the model can be observed breathing and unobtrusively adjusting her pose. The presence in the background of a television set displaying rapidly broadcasts both foregrounds the fact of the medium and signals the off-screen presence of a channel-hopping director. This, in effect, contributes the principal narrative « action » of Venusta, which simultaneously unpacks the illusionism of easel painting and the elaborate trompe-l’oeil of video. »

 

Reclining Venus, videos-painting and/or video-paintings installation, TV set, golden frame, laser video disk, laser video disk player, golden frame lamp.

Revisiter le modèle (solo), PRIM Vidéo, Montréal, QC, Canada (1989)  – Leçons de séduction (solo), GOETHE INSTITUTE, Montréal, QC, Canada (1989) – CHICAGO ART FARE avec Galerie Aubes, Montréal, QC, Canada (1989) – FIAC, Paris avec Galerie Jades, France (1989) – Suzanne Giroux Video Paintings: The electronic Classisim (solo), UNIVERSITY GALLERY, COLLEGE OF FINE ARTS, University of Florida, Gainsville, FL, USA (1989) – Video paintings by Suzanne Giroux (solo) – Fictions (collectif), Aéroport de Montréal, QC, Canada – NSU ART MUSEUM FORT LAUDERDALE, FL, USA (1990) – Les nourritures de l’art (collectif), ÉVRY, France (1990) – Incorporations (collectif) – GALERIE DU GÉNIE, Paris, France (1990) – Odalisques (collectif), JAYNE H. BAUM GALLERY, New York, NY, USA (1990) – GALERIE LAVALIN, Montréal, QC, Canada (1990) – BASEL ART FARE avec Galerie Jades, France (1990-91) – Art made in Canada/Art fait au Canada (collectif) – MUSEUM OF CONTEMPORARY ART CLEVELAND, Cleveland, OH, USA (1991) – Site Memory (collectif), DAYTON MUSEUM OF ART ONTARIO – Site Memory, MACDONALD STUART ART CENTER ONTARIO, ON, Canada (1991)Quotations (collectif), The ALDRICH MUSEUM OF CONTEMPORARY ARTS, Ridgefield, CT, USA (1992)  –  Incorporations (collectif), GALERIE LAVALIN, Montréal, QC, Canada (1990)  – Vraiment faux (collectif), FONDATION CARTIER, Paris, France (1991) – Vraiment faux (collectif), ROTONDA DELLA BESANA, Milan, Italie (1991)  – Vraiment faux (collectif), MUSEUM VILLA STUCK, Munick, Allemagne, (1991) – V.I.P. (collectif), FRANKFURT ART FARE avec Galerie Jades, France (1990-91) – CHICAGO ART FARE with Carl Solway Gallery, Cincinnati, OH, USA (2000)  

 

Odalisques inspired by Ingres

 

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Une odalisque, dite la grande Odalisque, 1814, huile sur toile, Hauteur : 0,91 m ; Hauteur avec accessoire : 1,372 m, Largeur : 1,62 m ; Largeur avec accessoire : 2,067 m, Musée du Louvre.

Odalisque au bain, 1987, 30 mi., lecteur, téléviseur Sony 21 po, encadrement feuille d’or 24 po X 28 po, lampe dorée.

Madame Brigitte, 1987, 30 mi., lecteur, téléviseur Sony 21 po, encadrement feuille d’or 24 po X 28 po, lampe dorée.

Manet, Giorgione, Titian, Goya, David

Suzanne Giroux Déjeuner sur l’herbe and Olympia video-paintings were inspired after Édouard Manet’s famous paintings. He was himself inspired by Giorgione’s Sleeping Venus, Titian’s Venus of Urbino and Goya’s La maja desnuda.

Édouard Manet, Olympia, 1863, huile sur toile, H. 130,5 ; L. 191,0 cm, Musée d’Orsay.

L’Olympia, 1989, 30 mi. Diptyque avec La cigarette (après). Lecteur, téléviseur Sony 28 po, encadrement feuille d’or 23 po X 30 po, lampe dorée.

La cigarette (après), 1989, 30 mi. Diptyque avec L’Olympia. Lecteur, téléviseur Sony 21 po, encadrement feuille d’or 24 po X 28 po, lampe dorée.

Giorgione/Le Titien, Sleeping Venus, 1508-1510, Gemäldegalerie Alte Meister.

Venusta endormentata, 1990, 30 mi., lecteur, téléviseur Sony 21 po, encadrement feuille d’or 23 po X 30 po, lampe dorée.

Venusta endormentata, 1990, 30 mi., lecteur, téléviseur Sony 21 po, encadrement feuille d’or 23 po X 30 po, lampe dorée.

Venusta, 1990, 30 mi., lecteur, téléviseur Sony 28 po, encadrement feuille d’or 23 po X 30 po, lampe dorée.

La Mort de Marat, Jacques-Louis David, huile sur toile, 1793, 165 × 128 cm, MRBAB.

Au bain, 1990, 30 mi., lecteur, téléviseur Sony 21 po, encadrement feuille d’or 24 po X 28 po, lampe dorée.

Édouard Manet, Déjeuner sur l’herbe, 1863, Huile sur toile, H. 207,0 ; L. 265,0 cm, Musée d’Orsay.

Déjeuner sur l’herbe (avant), 1987, 30 mi. Triptyque. Lecteur, téléviseur Sony 21 po, encadrement feuille d’or 24 po X 28 po, lampe dorée.

Déjeuner sur l’herbe (après), 1987, 30 mi. Triptyque. Lecteur, téléviseur Sony 28po, encadrement feuille d’or 23 po X 30 po, lampe dorée.

Déjeuner sur l’herbe (homme), 1989, 30 mi. Triptyque. Lecteur, téléviseur Sony 21 po, encadrement feuille d’or 24 po X 28 po, lampe dorée.

 

Texte de Sylvain Campeau, ETC Montréal

« Les videos-peintures de Suzanne Giroux sont troublantes. On se croit d’abord confronté à une peinture reprise en vidéo. Mais à la troisième de ces pièces, L’Odalisque au bain, un mouvement intempestif ride la surface de l’eau et tout est alors remis en question. (…) La fenêtre ouverte sur le monde est un réduit étroit, un encastrement trompeur. Et qui n’en apparaît pas moins comme réalité frissonnante. Un réel  « chair de poule ». (…) Mimésis contemporaine, après celle qui a été platement privilégiée par les peintres d’autres époques, les vidéos-peintures ne cherchent pas à interroger la représentation. Mais, en utilisant un médium aussi « réservé » que la vidéo et en faisant aussi radicalement frémir le grain de la peau, Suzanne Giroux en illustre les possibilités. Qui eût dit que l’on pouvait, avec une simpe caméra, faire suinter un écran vidéo?

 

Ingrid Jenkner writing, SITE MEMORY exhibition catalog, Contemporary Art from Canada, Macdonald Stewart Art Center.

« Suzanne Giroux (…) video-painting of female models reenacting old master nudes, Venuses and Odalisques, is a series of visually lush and progressively ironized tableaux. The familiar art historical canon « masterpieces of western art », supplies the immediate referent of the series. Her procedure consists in setting the scene in her studio and posing the model, then positioning the Camcorder for a fixed shot lasting thirty minutes. During the course of the real-time sequence, the model can be observed breathing and unobtrusively adjusting her pose. The presence in the background of a television set displaying rapidly broadcasts both foregrounds the fact of the medium and signals the off-screen presence of a channel-hopping director. This, in effect, contributes the principal narrative « action » of Venusta, which simultaneously unpacks the illusionism of easel painting and the elaborate trompe-l’oeil of video. »

Texte de Françoise Lucbert, Vie des Arts

« Suzanne Giroux livre de bien troublants Modèles enfermés dans l’espace étrange d’un moniteur vidéo qui, en plus de mettre en scène tous les repères muséologiques traditionnels (large cadre doré, lampe, plaque, etc), font abondamment référence à l’histoire de l’art en offrant une subtile réflexion sur les mécanismes de représentation. Le spectateur est ici confronté à un réel « modèle vivant » puisque ce dernier, longuement filmé, s’anime réellement. Malgré la spécificité du médium qu’elle utilise, Suzanne Giroux s’intéresse aux constituants de la peinture – le cadrage, l’aspect décoratif, la pose, la composition – par un astucieux clin d’oeil aux blanches odalisques d’Ingres, aux éclatants motifs floraux de Matisse et même à l’énigmatique pincement de sein de Gabrielle d’Estrée (École de Fontainebleau). Dans un univers de pure séduction, ces modèles deviennent la source d’un plaisir esthétique presque intarissable puisque ces images refusent de se dévoiler dans l’instantanéité. »